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A French in Wales

21 juin 2016

Swansea uni Anthem

Après six mois passés dans cette fac, j'ai enfin, avec beaucoup d'effort, à force de sueur et de cidre, de cordes vocales et de chœurs, appris l'hymne de la fac. Swansea Uni, dont j'ai le Sweet vert magnifique, à un hymne, utilisé notamment à l'occasion du  Welsh Varsity, un tournoi sportif qui voit s'affronter Cardiff et Swansea tous les ans, avec des marées rouges et vertes dans la ville. Les paroles donc : 

 

Swansea ho Swansea ho Swansea said I

Drinking outside Fulton* until the day I die

Take me down to Sketty** or way down by the sea

Where I support Swansea ho Swansea uni.

WE HATE CARDIFF, WE HATE CARDIFF.

 

*Fulton est le batiment principal de la fac.

**Sketty est un quartier de Swansea.

 

Voilà pour vous donner une idée de l'amour qui lie Cardiff et Swansea, ou at least les facs respectives.

Enfin pour ce qui est de l'air, il a été totalement pompé sur le chant des supporters de Swansea rugby. Je vous le chanterai bien, mais sinon, y a Google.

 

xxx

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21 juin 2016

Yes, my dear

\\\ Post-retour ///

Il y a encore quelques petites choses que je voulais dire, mais vous comprendrez bien que les dernières semaines, entre deux villes, entre un départ et un retour, je n'ai pas trop pris le temps de terminer mon blabla. ( la fille qui trouve TOUJOURS une excuse pour expliquer son manque total de régularité).

Donc, parlons surnoms. Le "Yes my dear" est évidemment devenu un lieu commun dans la caricature de nos amis britanniques. Tout bon cliché étant fondé sur une vérité, je vous le confirme : les British vous donnent du my dear à tour de bras.
Du my dear, du my love, my Sweet ou sweetie, et du babe entre jeunes. Les British sont de manière générale beaucoup moins formels que nous. Déjà le vouvoiement est un concept totalement inexistant.  On dit You à sa coloc, à la caissière et à la reine d'Angleterre. (Bon, on évite de dire Cheers à la reine quand même. enfin moi je dis ca, je ne l'ai pas rencontrée non plus la reine.) On n'appelle pas les profs Mister ou Teacher, on les appelle par leur prénom. En bonne française (àquiMamanaditd'etrepolie) j'ai eu un peu de mal, mais le pire c'est tellement quand le conducteur de bus te sort un You're welcome love. WHAT ? love ?! Mais on se connaît toi et moi ?!

Naaaan je suis pas du tout formelle comme fille. Bref, "on se fait à tout mon Ange" dirait Laclos, y compris au fai que n'importe qui que tu connais pas va t'appeler "mon petit cœur", "ma chérie" meme quand c'est pour acheter du beurre. 

'Mention spéciale aux English qui réussissent à rester snob avec leur surnom. Pas de Madam' mais un Lady. Yes Lady.

31 mai 2016

Time is running out

Cher tous,

Il y a probablement très peu de gens qui me suivent encore, au vu du peu d'activité récente sur ce blog.

Je posterai encore quelques articles, mais avant tout nous sommes aujourd'hui le 1er juin, et j'ai réalisé que je quittais Swansea... la semaine prochaine en fait. Donc de manière très cliché et pour pouvoir pleurer tous ensemble, je poste : Un compte à rebours.

Mais je serai ravie de vous retrouver en vrai !

 

 

xxx

16 mai 2016

Point Culture

Non, non, non, Erasmus ce n'est pas QUE des soirées Pub/Rugby/Cider, c'est aussi un peu de culture.

Après quelques mois d'appréhension totale à l'idée d'aller au cinéma ici (Oui parce que les mecs mettent pas les sous-titres forcément), je me suis finalement faite embarquée.. au théâtre. Et je suis très heureuse de vous annoncer que j'ai tout compris. La pièce Belonging est une oeuvre contemporaine sur la maladie d'Alzeimher. Une très belle pièce, très émouvante et intéressante, où l'on suit deux malades, une vieille femme soutenue par ses deux enfants et un vieil homme (gallois) soutenu par sa femme (anglaise), et qui oublie son anglais pour en parler que gallois.

Forte de ce premier succès, et ayant une envie folle de voir quelque chose au Millenium Center de Cardiff dont je vous ai déjà parlé, je me suis décidée à aller voir... Euh la dernière pièce de la saison du coup, j'avais pas tellement de choix. Un opéra qui adapte un poéme gallois sur la Bataille de la Somme pendant la première Guerre Mondiale (WWI). In Parenthesis. En gros pour le pitch, c'est un soldat gallois qui se retrouve dans un régiment anglais.

Alors si pour la pièce de théâtre, ne pas parler gallois était intéressant puisqu'on comprenait l'angoisse de l'épouse du vieil homme, laissez-moi vous dire qu'un opéra sur la WWI, quand le type chante en gallois surtitré....gallois, il y a des moments où ... c'est difficile à suivre, dirons-nous (La vérité, c'est que je n'ai rien compris à la deuxième partie). Il n'empêche qu'il est interessant de voir le point commun de ces deux oeuvres, choisies complétement par hasard pour le coup. Deux oeuvres galloises qui traitent forcément des différences culturelles entre Gallois et Anglais, et notamment les manques de compréhension à cause de la langue. Je crois que je ne me lasserai jamais d'observer cela. Qui, en France, nous ferait quelque chose sur le thème "Les différences culturelles et linguistiques entre Bretons et Ch'tits" ? Et donne à méditer sur le lissage des cultures régionales en France.

En sortant de l'opéra, j'ai également pu asssité à la cérémonie de mémoire de la WWI, puisque la Grande-Bretagne a décidé de planter des champs de poppies (Coquelicot) un peu partout dans le pays. Donc au pied du Millenium center, on retrouve un très beau parterre de boules rouges lumineuses qui frémit sous la brise marine.

Avec tout ça, je vous laisse quand même l'image de la salle de concert, qui est décidément magnifique, et du champs de poppies (avec un lien pour voir de plus jolies photos que les miennes)

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http://www.walesonline.co.uk/news/wales-news/stag-blamed-act-vandalism-cardiff-11334379

11 mai 2016

J -30

Ce matin en me réveillant j'ai réalisé deux choses : la première c'est que je n'avais rien écrit depuis plusieurs semaines ; la seconde, qu'il me restait 30 malheureux jours en échange. Petit moment de nostalgie passée je me suis demandée s'il y avait un lien entre les deux. Conclusion : je crois que la mission "intégration" est achevée. J'adore les UK ; je m'intéresse à leur actu comme si c'était mon pays ; j'aime la monnaie (même si elle me coûte cher), je la trouve jolie ; j'aime le petit côté délicatement has been des Britishs sûrement dû à leur situation insulaire ; j'aime leur langue aussi. J'aime le fait qu'il y ait des identités si marquées. Je serai presque prête à aimer la cuisine ici ! (J'ai dit "presque", poussez-pas Mémé quand même). Et maintenant je regarde du bon côté de la route quand je traverse (Le retour en France augmenter mes risques d'accident du coup).  J'aime aussi la météo ici (Puisque je vous dis qu'il ne pleut pas tout le temps) et le fait d'aller à la plage quand je veux (Avantage Swansea).

Il y a encore des choses auxquelles je ne m'habitue pas : la viande en boite, les soupes en boite, la tenue des filles quand elles sortent le soir (Talons aiguilles trop haut sur lesquels elles vacillents, robe/tee-shirt- ultra moulant ultra décolleté et ultra maquillées... Le truc qu'en France, si tu fais ça, on te voit au tapin direct), le porridge...

Il y a des choses que j'ai adoptées : prendre le taxi (de temps en temps), manger des toasts et des oeufs à la coque le matin, boire du thé P&G, ne pas juger sur la tenue des gens (vaut mieux remarque, 80% des -30 ans portant des joggings/leggings le jour), regarder le rugby au Pub, boire des pintes de cidre (NB, on parle pas du cidre doux vendu en bouteille en France, attention, c'est piège).

Quant à Swansea city, la ville en soi, je ne dirai que ces mots, très justes, de Dylan Thomas (poète, enfant de Swansea, connu pour son "Rage, rage against the dying of light" autant que pour son alcoolisme) : "Swansea, this ugly, lovely town."

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5 avril 2016

Do "la bise"

Bonsoir tout le monde !

Etant actuellement en vacances, je devrais être beaucoup plus présente... Et je suis tout l'inverse, allez comprendre, comme me l'ont fait remarquer certains de proches (Big up, Papou). Bref, je vais donc vous écrire un petit article sur le Bonjour, qui est une technique à maîtriser quand on part à l'étranger.

Alors oui, parce qu'en France automatiquement on fait la bise. Si je commence un petit peu à m'habituer à ne plus la faire ici, j'ai néanmoins eu quelques ratés assez mémorables. Quand vous approchez votre face (visage ndlt) de la face de quelqu'un d'autre, vous allez vous retrouvez dans ses bras... Vous savez à quel point j'apprécie le contact humain, mais il est quelque peu gênant de se retrouver à faire des câlins à des personnes que vous ne connaissez absolument pas. Imaginez, situation encore plus gênante, la première "date" ici, avec un Américain. Une date, pour ceux qui ne connaissent pas, est un rencard. Magie de la langue, on retrouve le mot dans plusieurs usages : "a date" désigne à la fois le rendez-vous et la personne. Et on demande "can I date you ?". Aucune ambiguité possible sur les intentions de la personne, le date est assez codifié. Mais moi, jeune Française novice en matière de date, et d'Américain, je suis passée pour carrément flippante quand j'ai voulu faire la bise à mon date, et qu'il s'en est suivi un "hug" (calin) très gênant (What the hell is happening ?!) car hors codes du date. 

Bref, ici la plupart du temps, on se retient de faire la bise pour éviter tout contact prolongé indésirable et on dira seulement "Hi" ou, comme je l'ai découvert entre-temps, et avec les Américains notamment, on se serre la main pour se présenter la première fois, même avec des gens de notre âge (ce qui est surprenant d'ailleurs... ). Quand à la bise, elle est vue ici comme quelque chose d'assez snob finalement, et particulièrement inconpréhensible. Pour vous le prouvez, j'ai déniché cette parfaite petit vidéo qui m'a faite beaucoup rire, et qui est excellente sur le sujet :

 

 

 

30 mars 2016

Le Cardiff des guides touristiques

Oui, parce que par une belle journée de soleil, un vendredi de vacances, je suis avant tout une touriste.

Donc voilà tout ce qu'on voit sur Cardiff quand on est un touriste avec un guide Le petit futé  .

IMG_20160325_121814Le château de Cardiff : est-ce qu'on en parle de ça aussi ? Un comte un peu allumé a fait construire des excroissances un peu partout au XIXe, d'où le fait par exemple qu'il y ait une tour néogothique en plein milieu. Bref de mon avis, le chateau est relativement... moche. Et je n'ai pas dépensé les £15 qu'ils demandaient pour visiter le parc et ceci...

 

IMG_20160325_123328Le Millenium Stadium : Emblématique et incontournable dans la région du Rugby. Normalement je ne mets pas trop de photos à la chinoise, mais là, un stade et moi, c'est rare. Très chouette ce stade d'ailleurs !

IMG_20160325_124603La promenade le long du Millenium

IMG_20160325_165811Le Congré national Gallois : Non ce batiment qui est sur la première de couverture de tous les livres concernant Cardiff n'est pas le château de Cardiff. Grosse déception, parce qu'il y est nettement plus beau que le truc qui sert de château.

IMG_20160325_171701Le Millenium Center : Salle de concert. Je vous invite à taper ça sur Google Images, l'intérieur est réellement magnifique, et l'accoustique incroyable. Je souhaite pouvoir avoir l'occasion d'aller y voir quelque chose. Pour l'anecdote, j'ai raté mon bus de retour (OUI bon, je sais...) et comme l'arrêt était à côté du Centre, j'ai attendu dedans, où j'ai pu écouter les Misérables et un choeur mixte gallois. DONC : j'ai bien fait de rater mon bus. #Karma

30 mars 2016

Scènes de la vie Cardiffienne

Ah si Balzac avait dû décrire Cardiff, il aurait adoré l'exercice. Outre les dizaines de détails des batiments gothiques divers et variés, on trouve à Cardiff des "Alleys", de petites ruelles couvertes, qui ne sont pas qu'un petits passages mais qui ont des virages, des batiments intérieurs, des boutiques... Bref, une petite ville cachée dans la ville. Permettez-moi donc de vous mettre quelques-unes des images de ce Cardiff-ci.

D'abord la petite église St John, qui est la plus ancienne de Cardiff. Ancienne certes, mais presque entièrement rénovée, et vraiment vivante. Le but était de retrouver la fonction sociale de l'église. Je n'ai pas pu entendre l'orgue qui sonne tous les midi, parce que j'y suis allée une semaine avant Pâques et le programe est spécial cette semaine-là. Donc une église absolument magnifique et charleureuse, avec un sol en lames de bois, des boiseries apparentes et des plafonds peints. Sur les côtés, une salons de thé, qui ouvre sur le jardin.

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IMG_1379Le jardin-salon de thé-cimetière de St John

IMG_20160325_113609L'entrée de St John

IMG_20160325_113457Le clocher principal (Such a british picture, isn't it ?)

IMG_20160325_115545L'intérieur de Royal Arcade

IMG_20160325_155326L'entrée d'une arcade

25 mars 2016

C'est l'histoire de ma vie...

Sans titre

23 mars 2016

On n'arrête pas le progrès

Avertissement : ce message n'a rien à voir avec mes tribulations.

Juste pour vous dire que j'ai découvert quelques outils utiles que j'ai mis en avant dans la colonne de gauche.

Vous trouverez

- la rubrique Newsletter, pour entrer votre mail et ne avoir de déception si vous venez ici et que je n'ai rien posté depuis des plombes.

- la rubrique Derniers articles, pour accéder directement à tout ce que vous avez manqué si vous n'avez pas la newsletter.

- les archives, si vous êtes un psycopathe cherchant à établir un emploi du temps par mois de mon activité ici,

- le lien vers la Chine, si vous êtes un nostalgique comme moi. (En me relisant j'ai trouvé des dizaines de fautes d'orthographe d'ailleurs, je suis désolée, ça pique les yeux.)

 Je vous laisse, j'ai musée.

qui-sen-foutOriginale

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A French in Wales
  • Vous avez aimé mes tribulations en Chine ? Vous allez adorer celles (beaucoup plus longues) au Pays de Galles, Grande-Bretagne. Ladies & gentlemen, voilà l'histoire (destinée avant tout à mes proches) de six mois d'immersion à Swansea !
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